Motor Show 2010

(Text : www.biztradeshows.com)

Lebanon Motor Show will feature the latest and best vehicles from around the world. It will be a forum where global auto brands compete with each other to offer the latest and best in every category, from an entire new generation of vehicles to state-of-the-art components.

Shankaboot - Episode 2

Episode 2 : Labneh on the Roof with Haifa

Who is the mysterious, sad-eyed girl that Suleiman literally swept off her feet? And what can he do to help her?

35mm arrive au festival de Cannes 2010

Depuis 7 ans, l’office du tourisme du Liban en France, en accord avec le ministère du Tourisme, étend ses actions aux domaines culturels et artistiques afin de maximiser l’information positive sur le Liban.



Après 5 ans de participation au Marché du Film du Festival de Cannes, c’est dans un but fédérateur et engagé que l’office du tourisme du Liban en France a lancé le projet « à 35mm de Beyrouth », un guide interactif présenté sous forme de clé USB et site Internet www.a35mmdebeyrouth.com à destination des professionnels afin de promouvoir le pays comme terre de cinéma. Lancé au Festival de Cannes en mai 2009, « à 35mm de Beyrouth » a reçu un accueil prometteur de la presse et les professionnels étrangers.

Aujourd’hui, « à 35mm de Beyrouth » poursuit sa mission, c’est-à-dire, continue à identifier les besoins de l’industrie cinématographique libanaise afin de combler les vides et de mieux organiser le secteur et ses relations avec l’étranger, en mettant en place des actions concrètes comme la mise à jour régulière du site Internet www.a35mmdebeyrouth.com, la participation active au Marché du Film du Festival de Cannes, et l’organisation de voyages des professionnels étrangers au Liban.

L’équipe de « 35 mm de Beyrouth » est actuellement à Cannes pour suivre de très près et au jour le jour les professionnels du cinéma libanais présents pour le Festival. En direct du pavillon du Liban ou sur la Croisette ou encore au sein du marché du film, la voix et l’image retraceront fidèlement les pérégrinations des scénaristes, réalisateurs, producteurs libanais. Alors le Liban à Cannes en son et en images et espérons-le en lumière !

Shankaboot

(source : text by Jean-Baptiste Marot, www.france24.com)


From Algiers to Damascus, it could be the next big thing on the Arab-language Web. Discreetly being tested since March 12, Shankaboot – the Arab world’s first Web series – has already had some success. Less than two months after its first broadcast, the 11 episodes of season one, each of which is between four and five minutes long, have been viewed more than 24,000 times on YouTube. The shankaboot.com site has had nearly 30,000 visits.

Financed by the BBC World Service Trust and the Batoota Films production company, the series tells of the daily life of Sleimane, a young deliveryman who zips through the streets of Beirut on his scooter to deliver medicines, bottles of gas and food to the city’s residents. The stories of several other characters revolve around him, including those of Roueida, a young woman with whom he falls in love, and Chadi, an enigmatic character who is somehow responsible for allowing Sleimane to work.

Being a Web series, Shankaboot was freed from the usual limitations applied to TV programs but had to conform to the formatting needs of the Internet. With its dynamic editing, realistic settings, engaging music and use of regional, idiomatic Arabic, the result is a story that young Lebanese can identify with – one that is a world away from the usual locally produced or imported series that use more formal, literary Arabic.

Inciting debate on taboo subjects

“We have worked according to one principle: do not lose the audience’s attention, which can be very fleeting on the Web,” says Katia Saleh, the producer of Shankaboot. “On the internet, people don’t want to watch a long, feature-length film – they want to see things quickly.”

In a country where Internet connections can be problematic, the series’ authors did not want to make anything too long. Some Internet surfers already have to wait more than half an hour to download one episode.

Despite the technical challenges, the Web has many advantages, say its makers. “Shankaboot is not just a Web series,” says Saleh. “It is also an interactive project that, thanks to its forum and its Facebook page, has inspired people to debate subjects that one cannot speak of on either radio or TV in Lebanon.”
In season two, which is being edited now, the series discusses topics that are normally taboo in the Arab world, like corruption, drugs or prostitution.

The official launch of Shankaboot will take place on June 12 in Beirut, and a large concert with many Lebanese artists has been planned for the occasion. Its promoters are hoping that this big event will allow their Web drama to compete with the Turkish and Latin American televised series that are popular in the region.

Episode 1 - Delivery Interrupted

"Errance" de Sirine Fattouh


L’artiste Sirine Fattouh réalise sa première exposition solo "Errance", du jeudi 6 mai 2010 au samedi 22 mai 2010, au cours de laquelle elle présentera plusieurs de ses vidéos et une série photographique. Ces dernières retracent son passage à Beyrouth en 2003 en reprenant le titre du célèbre ouvrage photographique de Raymond Depardon.

Dans "Errance", Depardon nous fait découvrir son "Genius loci", ces espaces spatiaux et temporels par lesquels il livre son expérience de solitaire, et l’âme des lieux qu’il parcourt. Pour Sirine Fattouh, "Errance" semble avant tout être synonyme d’attachement et de redécouverte de Beyrouth. Beyrouth, ville métamorphosée qui lui permet à chaque voyage de définir une certaine conception de la légitimité. Beyrouth, sa ville natale, sans laquelle elle ne saurait élaborer sa pensée. Beyrouth, hédoniste, nihiliste et décadente. Beyrouth perdue, et éperdue. Beyrouth morte. Mais Beyrouth, à laquelle elle finit toujours par rendre hommage. Dans son rapport au passé, puis au présent, Sirine, en quête d’authenticité, erre dans sa ville et s’imprègne d’une sensibilité singulière. La mélancolie fait certes partie du processus et cadre l’esprit de la ville. Au-delà d’une simple représentation, l’artiste cherche à nous livrer sa perception des lieux et nous engage dans un espace subjectif et hétérogène pourtant si beyrouthin. C’est finalement en renouant un lien rompu, certainement dû à l’exil, que Sirine Fattouh retrace et structure ainsi Beyrouth : « Tant de fois je suis passée devant ces immeubles et ces ruines, jamais je n’avais pris le temps de m’arrêter, d’y poser mon regard et de les contempler. Les distances physique et mentale m’ont appris à observer et à prendre le temps de voir ce qui m’échappait auparavant. J’ai tenté de fixer les moments où Beyrouth s’est dévoilée à moi sans aucune pudeur ni retenue. »

Sirine Fattouh est une artiste libanaise, née à Beyrouth en 1980, et vivant à Paris. Elle a obtenu son DNSEP à l'École Nationale Supérieure d'Arts de Paris Cergy en juin 2006. Doctorante en Arts Plastiques et Sciences de l’art à l’Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, elle y enseigne les Arts Plastiques depuis 2005 et est affiliée au Centre d’Études et de Recherches en Arts Plastiques, le CÉRAP. Son travail artistique, exposé dans le cadre de plusieurs expositions et festivals, est à la fois intéressant du point de vue de sa démarche que de sa finalité.

Stéphanie Dadour

Galerie : www.galerieroysfeir.com
Site de l'Artiste : www.sirinefattouh.com