Les années Cénacle



Fondé par Michel Asmar en 1946, le Cénacle Libanais a été un forum, un lieu de parole libre et engagée, marquant la vie culturelle et politique du pays sur trois décennies. Dans sa salle du centre-Ville six cents conférences ont été prononcées par plus de quatre cents conférenciers, étoiles filantes ou récidivistes, de Kamal Joumblatt à 28 ans à Karnal Joumblatt à 57 ans, de Takieddine Solh à Moussa Sadr, de Michel Chiha à René l-labachi, de Constantin Zurayk à Leila Baalbaki, de Habib Bourguiba à Badr Chaker as-Sayyab, d’Arnold Toynbee à Jacques Berque..., devant un public pluriel, entre fidèles et visiteurs d’un soir.

Tous les thèmes de la vie publique ont été posés, depuis “L’édification de la Maison libanaise” dans les premières années de l'indépendance à cette question déclinée sur une année entière  “Après le 5 juin 1967, quel Liban ?”, du “Dialogue islamo-chrétien” à des considérations sur l'éducation ou les enjeux économiques et sociaux, sans oublier les soirées consacrées à la
poésie.

Espace citoyen, lieu d'expression et de pratique du “vivre ensemble”, le cénacle constituait-il une singularité dans le paysage libanais, ou au contraire une alchimie s’était-elle produite ces années-là qu’une nouvelle dynamique peut faire renaître?

La Fondation “An-Nadwa al-Lubnaniyya” récemment créée a souhaité, à travers la narration de l'histoire de cette institution, ouvrir une page de l’histoire du Liban, évoquer cette époque où ils étaient nombreux à partager le culte de la pensée, la culture de l'échange et du lien et la pratique de la citoyenneté, enfin créer au Cœur de la ville un événement de découverte, de rencontre et de convivialité.

À cette fin, elle publie un livre et organise une exposition et un programme culturel.

Photographie © 2012 Michel Sayegh

Le livre et l'exposition


Le livre et l’exposition empruntent quatre itinéraires:

  • Noun comme Nadwa évoque le rituel de “la conférence”, les conférenciers et leurs publics.
  • T comme Tarikh dresse la chronologie de cette époque.
  • B comme Beyrouth tente de restituer la saveur de la ville dans ces années-là.
  • M comme Mafatih délivre des images et des textes comme autant d'introductions au voyage.

Le livre compte 288 pages, dans un format 21x28 cm.
Prix spécial durant Fexposition: 50,000 L.L.

Dans une scénographie de Jean-Louis Mainguy,
l'exposition se déploie dans l'espace intérieur de meuble Lazarieh, à l’endroit précis où les conférences des deux premières années ont été prononcées, dans la salle de 1’Académie libanaise des Beaux-Arts.

Elle se déroule du vendredi 28 septembre au vendredi 19 octobre. Située dans un espace public ouvert, elle est accessible à toute heure. Un accueil est assuré tous les jours entre 16h30 et 20h (présence de commissaires, de guides, d’une librairie). Des visites organisées (Visites de classes, par exemple) peuvent être programmées à tout moment de la journée.

Discovering Lebanon's Nature


Lebanon, land of the Cedars, is located in the Middle East; a region that is mostly deserted and sandy. Unfortunately subject to many political and religious troubles since the middle of the XIX century, Lebanon, home of the Phoenician civilization, is a small country ( 10.452 km2 ) with a landscape full of mountains, valleys and plains.

With 200km of coastline along the Mediterranean Sea and mountain peaks reaching up to 3088m of altitude ( Qornet el Sawda ), Lebanon has the particularity to combine Occidental cold ( temperatures may drop to reach -5 degrees Celsius in the winter in Mount Lebanon ) with Oriental heat ( temperatures may rise to reach 40 degrees Celsius in the summer ).

Lebanon also presents the unique mixture of green and barren ground on one hand, a country of culture ( most the people speak three languages ) and of civilizations on the other. Lebanon is a country where the mountain touches the sea. It is this small spot in the Middle East with more than 300 different tracks which remains a jewel of nature that I invite you to visit and enjoy.

Site : www.discoveringlebanonnature.com

Karim Paul Habet

Concepteur du site et Photographe, il est également à l'honneur dans la dernière édition de l'Orient le Jour Junior où son publiés nombreux de ses clichés.




Place de l'Etoile


De Nantes à Beyrouth


Point de vue d’une Française vivant à l’étranger en rapport
avec l’actualité notamment les révoltes musulmanes.


Née à Nantes,  ma vie se voyait un peu bousculée par la rencontre qui allait bouleverser ma vie : l’homme qui est  aujourd’hui mon mari qui plus est  libanais…

De Nantes, je partis à Paris et 3 enfants plus tard, nous partions vivre…à Beyrouth.
Militante depuis mon adolescence, j’ai toujours été intéressée par la politique et par la richesse des Hommes. Ainsi, depuis 17 ans que je partage la vie d’un libanais et surtout depuis 6 ans que je vis au pays des cèdres, je grandis chaque jour : en humanité, en culture, en maîtrise de géopolitique car la géopolitique, nous ne la lisons pas, nous ne l’analysons pas, nous la VIVONS.

Attachée à mon pays, la France, surtout depuis que je n’y vis plus, je vis un décalage énorme entre la vie en Orient et l’information que nos médias diffusent sur cette région. Je suis chrétienne. J’observe les différentes religions ici au Liban qui ont chacune des localités géographiques plus ou moins  déterminées.
La 1ère leçon que je tire de ma vie au Liban, c’est de ne pas réfléchir ou réagir comme une « française ». Pourquoi ? Car nous, français avons la chance d’être nés dans un pays où les valeurs Républicaines sont notre base. Il n’y a pas un jour où je ne suis pas fière d’être française et d’appartenir à cette Patrie. Et je réalise aussi que j’ai de la chance. Notre République est basée sur la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. Je vous assure que lorsque l’on quitte la France pour vivre à l’étranger, nous réalisons plus que jamais que nous appartenons au plus respectueux des pays du monde.

Depuis ma naissance en France, j’ai la chance de me lever sans la boule au ventre et la peur d’un bombardement. J’ai la chance de vivre dans un Etat, avec des structures, avec la gratuité de la santé, des allocations à n’en plus finir, des écoles gratuites, et je peux continuer la liste longtemps…D’ailleurs, nous, français, sommes tellement habitués que dès qu’il y a un petit problème, l’Etat arrive avec ses grands sabots!

Ces rappels sont importants  pour comprendre dans quel monde nous vivons. Pour « lire » l’information surtout celle de l’Orient, il faut se débarrasser de notre mentalité de français vivant en France et se mettre  à la place de ces peuples qui vivent dans des climats de guerre soit parce qu’ils l’ont vécu, soit parce que des menaces pèsent en permanence sur eux. Ils vivent dans des pays souvent sans structures, sans « Pôle Emploi », encore moins sans la gratuité des soins. Ils vivent dans la précarité. Ainsi, ces peuples se tournent très souvent vers leurs communautés religieuses et ils retrouvent une aide sociale : des écoles, des soins, etc…
Que feriez-vous si depuis votre naissance, vous viviez sous une menace particulière et que vous ne constatiez qu’une chose : c’est que seule  votre communauté  vous aide!

C’est une 1ère erreur expliquant le fossé creusé entre l’Orient et l’Occident :  les peuples occidentaux analysent l’actualité avec leur mentalité occidentale sans une compréhension préalable de la vie réelle de ces peuples, êtres humains identiques à nous mais vivant sur une autre partie du globe terrestre avec une histoire différente de la France, une culture différente, des enjeux et des besoins différents.

La 2ème erreur  est la diffusion via les médias de l’Occident et les amalgames ou raccourcis causant des dégâts définitifs entre les peuples. J’ai l’habitude de dire : « la peur et la bêtise  viennent de l’ignorance ».
Exemple : Un jour, je croise une équipe de journalistes d’une grande chaîne de télévision française à Beyrouth qui prenait un café au Consulat. Des amis les recroisent le soir même dans une boite de nuit libanaise, bien accompagnés et bien arrosés. Le lendemain, nous suivons leur reportage au journal de 20H et quelle ne fut pas notre surprise : le journaliste portait un gilet par balles, un casque et s’était placé devant un des rares immeubles criblés de Beyrouth. Nous étions furieuses, voilà le décalage : ces journalistes viennent à Beyrouth profiter de la vie festive et montent un reportage crash pour que les français pleurent ou s’effrayent devant l’écran.

Ce n’est pas anodin car cet exemple est permanent et contribue à tromper les occidentaux sur l’orient.
 L’autre  soir, un français d’Egypte était interrogé par un journaliste (qui d’ailleurs annonçait 30 000 français en Egypte alors qu’ils sont environ 4000), dénonçait l’irresponsabilité de Charlie Hebdo, qui a réalisé son petit dessin tranquille dans son bureau parisien sans penser à ses  2 millions de compatriotes vivant  à l’étranger!

Aussi, Mme Dounia Bouzar a très bien répondu sur Canal+ à Luz, le dessinateur: « A partir du moment où vous avez réalisé ce dessin, c’est évidemment pour provoquer mais cela signifie que vous crédibilisez les extrémistes religieux. » Et tout est là : l’Occident et la France réagissent exactement comme les extrémistes le souhaitent. L’indifférence serait pourtant  la réaction la plus cruelle. Donc, ce Charlie Hebdo en créant le buzz médiatique avec ce schéma donne de l’importance  à ces minorités. Oui, la France est laïque ; oui la France est républicaine mais nous ne vivons plus une époque où un Etat vivait sa vie, dans son coin. La planète n’est plus qu’un village divisé en 2 : d’un côté des pays développés, organisés, démocratiques et de l’autre des pays sous-développés, souvent corrompus, religieux. Et les pays développés se sont transformés pour la plupart en donneurs de leçons vis-à-vis des pays sous-développés avec l’impression naïve que leurs choix diplomatiques se mixaient très souvent à des choix purement économiques…certains « couchent » avec l’ennemi, des dictateurs en méprisant totalement la pauvreté et désarrois des peuples…puis d’un jour à l’autre ces mêmes trouvent ces mêmes autres très  méchants et décident même de les renverser voir de les tuer : voilà ce qui alimentent les discours des extrémistes.

Comment voulez-vous que certains peuples  ne s’insurgent pas et ne se tournent pas vers leur religion ? Comment naissent les extrémistes ? Comment attirer des jeunes vers les extrêmes ? L’Histoire nous l’expliquent malheureusement : parce que ces jeunes ont décroché, ne sont pas cadrés, n’ont pas été éduqués, vivent dans la pauvreté, n’ont rien à perdre…

Les printemps arabes ont souvent été évoqués comme si des gentils démocrates voulaient renverser des méchants dictateurs. Il y a bien sûr du vrai mais penser comme cela est une ignorance totale de la géopolitique et les lendemains de ces printemps arabes ressemblent plus à des hivers que des étés. Les valeurs démocratiques et républicaines sont rares dans ces régions.

En France, j’ai été très émue par le témoignage de Latifa Ibn Ziaten, maman de la 1ère victime de Mohammed Mehra.  Je crois qu’elle a résumé  par des mots simples ce que certains politologues ou journalistes cherchent à développer dans d’innombrables analyses.

Alors, aujourd’hui en France, nous constatons une montée d’extrémisme religieux. Mais comment pouvait-il  en être autrement ? La France a trop longtemps toléré des discours de rejet de nos valeurs républicaines et  on en paye  le prix aujourd’hui.

La semaine dernière, le Pape Benoit XVI était au Liban. C’était une actualité exceptionnelle car la situation régionale est exceptionnellement tendue et que toutes les communautés religieuses confondues se sont rassemblées autour de lui. Et bien, nos journaux français n’ont relayé cette information que quelques secondes.

Je crie au nom de mes 2 millions de compatriotes à l’étranger mon dégout face à cette irresponsabilité vaniteuse de certains journalistes qui ne font  que creuser le fossé entre peuples semblables scientifiquement et tellement différents. Mais cette différence pourrait être une richesse si les uns respectaient les autres et si les uns et les autres s’écoutaient et s’instruisaient mutuellement sans supériorité.
J’en appelle à la responsabilité médiatique. L’heure n’est plus à l’enfermement national mais à l’autorité d’une nation sur son peuple avec une ouverture respectueuse vers les autres nations sans leçon particulière mais avec la pensée que chacun peut enrichir l’autre.

Il faut agir pour que les arguments des extrémistes ne soient pas repris par des jeunes désorientés car malheureusement   les choix des uns, les actions des autres sont du pain béni pour ces chefs religieux stimulés uniquement par la haine et la violence.

Fabienne Blineau-Abiramia

Angelina Jolie au Liban

(Source : l'Orient le Jour)

Angelina Jolie lors d'une conférence de presse au Grand sérail au terme de sa rencontre
avec le Premier ministre libanais Nagib Mikati, le 12 septembre 2012. JOSEPH EID / AFP

L'actrice américaine Angelina Jolie, ambassadeur de bonne volonté du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), a rencontré mercredi des réfugiés syriens au Liban puis  a été reçue par le Premier ministre Nagib Mikati au Grand sérail, à Beyrouth.

La star, accompagnée du patron du HCR, Antonio Guterres, a évoqué la situation des réfugiés syriens au Liban avec M. Mikati. Les deux membres du HCR ont fait part de leurs inquiétudes quant à la situation alarmante des réfugiés syriens dans la région.

"Je suis très heureuse de revenir au Liban", a déclaré Angelina Jolie lors d'une conférence de presse au terme de la rencontre avec le chef du gouvernement. "J'ai été très touchée aujourd'hui de rencontrer des familles syriennes qui ne sont pas dans des camps mais dans des maisons (...) Les réfugiés sont bien accueillis et protégés, ils sont très reconnaissants et je suis très reconnaissante pour la sécurité que leur assure le peuple libanais".

La star a remercié le peuple libanais pour sa "gentillesse" et sa "générosité" envers les réfugiés syriens : "Malgré leurs problèmes, les Libanais aident les réfugiés syriens et cela est très important".

Le Liban, qui partage une longue frontière avec la Syrie, accueille actuellement quelques 40.000 réfugiés syriens qui ont fui le conflit dans leur pays.

L'actrice américaine a appelé mardi la communauté internationale à aider les Syriens ayant fui les violences, en visitant un camp de réfugiés en Jordanie. Elle est attendue jeudi en Turquie et va se rendre à un camp constitué de bâtiments préfabriqués situé dans la province de Kilis (sud-est) pour y rencontrer des Syriens avant de passer tard jeudi à Ankara pour des entretiens avec des responsables turcs.

Angelina Jolie avait déjà visité, en juin 2011, un camp de Syriens en Turquie.


Skiing in the Cedars - 1946


(Source : www.shorpy.com)

Members of the American Mission in Beirut & Tripoli ski in the Cedars, Lebanon.
From the Matson Photo Service, 1946. 

Olympic Games - London 1948

(Source : www.olympic.org)

Lebanese delegation

Calendar Lebtivity

(Source : l'Orient le Jour)


What is Lebtivity?
Lebtivity is your social calendar for events in Lebanon!

Through a one of a kind user-friendly interface, Lebtivity enables users to search for all kinds of activities in Lebanon, share plans with friends and create their own events!

Get ready to organize your life, one event at a time, by checking out the latest activities posted on Lebtivity and picking the ones that suit you best.

If you are an event organizer, we help you connect with your attendees, advertise, promote and manage your events. We provide you with an easy to use tool to create all types of events; such as dinners, gatherings, hiking trips, concerts, festivals or conferences. And it’s all for free!

Lebtivity is carefully designed to work on all platforms and devices in order to offer you a mobile and tablet friendly website.
Read more on http://www.lebtivity.com/p/about


L’équipe de Lebtivity

  • Randa Farah : à l’origine de l’idée et du projet de Lebtivity, et chargée des événements.
  • Rana Abou-Rjeily : conceptrice du logo de Lebtivity, de l'identité et des couleurs du site.
  • Charbel Jamous : concepteur du design du site.
  • Teddy Zeenny : en charge du côté technique du site.
  • Georges Zeenny : responsable de la coordination du projet.

Papal visit in Lebanon

14-15-16 september 2012 in Lebanon

14 -> Pope's arrival.
15 -> Youth meeting.
16 -> Religious Mass.




En attendant le pont


Voici une toile d'Abdallah Dadour qui a particulièrement retenu mon attention par son originalité et fidélité de la réalité du quotidien.
Référence : "En attendant le pont" (détail), huile sur toile, 100 x 120 cm, 2011.
Cette toile fait la couverture du numéro 425 de l'Agenda Culturel.

Cela est très amusant car cette toile fait aussi bien allusion à l'attente de la reconstruction du pont de Jal El Dib (détruit avec précipitation en 2012 par les autorités, de peur de le voir s'effondrer sous le poids des voitures et camions) qu'au bouchon formé par le nouveau pont de Zalka, devant le City Mall qui sème le trouble dans le choix de la bonne bretelle à prendre, chez les conducteurs.

Abdallah Dadour
Après des études d'architecture à l'Académie royale des beaux-arts et des études d'urbanisme à l'Institut supérieur d'urbanisme de Liège (Belgique), Abdallah Dadour s'installe à Beyrouth où il ouvre une agence d'architecture, d'urbanisme et d'entreprise, et se lance dans la promotion immobilière. L’art, surtout la peinture, est également une de ses passions et il fonde en 2004 la galerie d’art Surface Libre.

Ain Aar - Feu d'artifice - 1st september 2012

Edward Maalouf visera demain l’or à Londres pour le Liban

(extrait de l'Orient le Jour)

Les Jeux paralympiques réunissent des athlètes handicapés de tous les pays pour des épreuves handisports. Y participent des athlètes handicapés physiques ou visuels (amputés, aveugles, infirmes moteurs, cérébraux ou sur fauteuil roulant, ou tout autre handicap).


Les Jeux sont organisés par le Comité international paralympique (et non pas par le Comité international olympique) et ont lieu tous les quatre ans à la suite des Jeux olympiques. Les premiers se sont déroulés à Rome en 1960.

À noter que le cyclisme est devenu un sport officiel aux Jeux paralympiques de Séoul en 1988 avec des épreuves sur route. Le cyclisme sur piste fait partie des Jeux paralympiques depuis les Jeux paralympiques d’Atlanta en 1996.


Vélo à main

Le cyclisme handisport respecte les règles établies par l’Union cycliste internationale, qu’il adapte aux types de handicaps. Le cyclisme de compétition comprend deux disciplines : le cyclisme sur route et le cyclisme sur piste. Le cyclisme sur route est pratiqué en extérieur et le cyclisme sur piste dans un vélodrome. Le handbike, littéralement « vélo à main », est un vélo à trois roues se conduisant avec les mains grâce au pédalier à plusieurs vitesses. C’est une discipline en plein essor sur le plan européen, aux Pays-Bas et en Allemagne en particulier. 

Elle a été créée par des valides, ce qui n’est pas pour déplaire au mouvement Handisport. Le handbike a pour avantage d’être moins coûteux que le fauteuil de course. Il est propulsé comme sa cousine la bicyclette grâce à un pédalier, une chaîne et un dérailleur similaires. Seul le cadre diffère.

Le handbike s’adresse aux lésés médullaires (paraplégie, tétraplégie), aux amputés des membres inférieurs, aux hémiplégiques, aux polios, aux infirmes moteur cérébraux, ou encore aux personnes ayant des pathologies des jambes ou du dos.


Un handbike moderne comporte un pédalier à main doté de 7 à 32 vitesses grâce à l’emploi de dérailleurs semblables à ceux d’un vélo. Les repose-jambes sont réglables et l’assise comporte un dossier. Les bras en action prennent le rythme rapidement. Pour ce qui est de tourner, il y a deux possibilités : soit avec un guidon, soit en penchant son corps lorsque le handbike est équipé d’un vérin situé sous l’assise. Dans ce dernier cas, deux barres de maintien sont situées de chaque côté du siège, qui est rembourré pour un meilleur confort, pour aider à relever son corps.


Signalons que le handbiking comporte trois divisions A, B et C, suivant le niveau de handicap. Edward Maalouf concourt dans la division B.


Des efforts récompensés

Pour arriver à ses fins, cet athlète hors du commun suit un entraînement strict toute la saison, mettant les bouchées doubles et parcourant les continents pour représenter – avec succès – le Liban à tous les championnats internationaux.

Pour les Jeux de Londres, Edward Maalouf a décidé encore une fois de mettre le paquet. En effet, présent dans la capitale londonienne depuis trois semaines, notre champion national a intensifié ces derniers jours ses préparatifs sous la houlette de ses deux coachs Henk Ceelen et Herman Vrijhof.


Même s’il a déjà le sentiment du devoir accompli, il n’en reste pas moins que Maalouf caresse le rêve de remporter une médaille d’or à l’occasion de ces Jeux paralympiques. Tout le Liban retient son souffle.



Le cyclisme handisport est un sport dérivé du cyclisme. Le vélo pour handicapés physiques date des années 1960, le tandem pratiqué par les déficients visuels des années 1970 et enfin le handbike pour les personnes en fauteuil roulant des années 1990.

Paraplégique suite à un accident de travail survenu il y a une dizaine d’années, rien n’a empêché Edward Maalouf de continuer à pratiquer le sport au niveau professionnel. Il avait fait des Jeux paralympiques de Pékin un de ses principaux objectifs. Très fier de représenter le pays du Cèdre (malgré le fait qu’il réside aux Pays-Bas), il était le porte-drapeau officiel de la délégation libanaise à Pékin.

Le programme de Maalouf à Londres (heure de Beyrouth)

  • « H 2 vitesse », le 5 septembre à 17h37.
  • « H 2 course sur route », le 7 septembre à 18h32.





Edward Maalouf aux Jeux paralympiques de Pékin en 2008.

"Notre Dame de Paris" à Beyrouth