« Pour la première édition, 41 catégories ont été définies. Avec de 2 à 3 produits en moyenne dans chaque catégorie », précise Dory Kfoury, dirigeant de Product of the Year Middle East Lebanon.
En France, où ce label a été créé en 1987, l'apparition du logo « élu produit de l'année » sur des bouteilles de shampoings, des sachets de pâtes ou des croquettes pour chien permet d’augmenter les ventes de l’ordre de 10 à 15 % en moyenne, selon l’entreprise.
Au Liban, la commercialisation de Product of the Year (le label s’est anglicisé en passant la Méditerranée) est assurée par Product of the Year Middle East Lebanon, au capital de 500 000 dollars et dont la maison mère française possède 10 %.
Quel que soit le pays, la procédure est similaire. Les entreprises présentent un dossier afin de permettre à leur produit de postuler. Cette année, 120 produits ont ainsi été présentés.
Un « comité d’éthique et de parrainage », composé de douze membres établit ensuite une première sélection à partir des dossiers fournis. Pour 2010, 90 ont ainsi été retenus.
En théorie, un maximum de six produits (et un minimum de deux) par catégorie est retenu.
Une fois le produit sélectionné, et après acquittement des frais d’enregistrement (2.500 dollars), celui-ci est soumis à un « panel représentatif de consommateurs ». Au Liban, ce panel se compose de 1.200 individus, interrogés lors d’entretiens particuliers par le groupe Ipsos Stat.
Ce sont ces consommateurs qui valident, à partir d’une description papier, accompagnée de la photo du produit (sans nécessairement tester le produit), leur sentiment d’innovation ou l’attractivité des produits présentés.
Dans chaque catégorie, les mieux notés remportent les trophées. « L’énorme avantage pour toutes les marques sélectionnées, c’est qu’elles peuvent consulter les résultats de l’enquête Ipsos. Même pour les perdantes, c’est un outil marketing remarquable pour connaître la perception de son produit par les consommateurs », poursuit Dory Kfoury.
Pour apposer le macaron « Product of the Year » sur son emballage, les produits élus doivent cependant encore débourser quelque 7 500 dollars pour un an. « Ce label procure un support marketing innovant. Il n’existe pas dans la région de récompense équivalente », reprend Dory Kfoury.
Pour 2012, Dory Kfoury espère attirer plus de produits libanais - seulement 22 concourraient cette année et 6 ont été primés - et augmenter le nombre de postulants par catégorie.
La liste des lauréats est disponible sur le site : www.productoftheyearme.com à partir de jeudi 27 janvier 2010
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