Sainte Barbe


(extrait du site Joyeux Noël)

Aujourd'hui nous célébrons en ce 4 décembre, la Sainte Barbe.
C'est en quelque sorte la "Toussaint Libanaise".

Histoire de Sainte Barbe

Sainte Barbe, née en 235 à Nicomédie (Asie Mineure : Izmit), est la fille d’un satrape romain appelé Dioscore.

Furieux de voir que sa fille de seize ans, malgré sévices et punitions, ne veut pas abandonner ses idées chrétiennes, Dioscore demande qu’elle soit jugée par le tribunal de Marcien, président de la Province.

Opposant sa foi à tous les supplices qu’elle subit, elle est finalement condamnée à être décapitée, le 4 décembre, au sommet d’une montagne. Dioscore demande à être son bourreau. Son père lui laissa à peine le temps de faire une prière avant de lui couper la tête. Sur le chemin du retour, triomphant et heureux d’avoir servi les idoles de l’empire, Dioscore fut frappé par la foudre qui réduisit son corps en cendres.

Pour cette raison, tous les corps de métiers utilisant la poudre et le feu l’ont choisie comme Sainte Patronne.

La Sainte-Barbe se fête le 4 décembre (jour de sa mort), mais son nom a disparu en 1970 du calendrier romain. L’Eglise Catholique justifie sa décision en arguant que la vie de Sainte Barbe est purement légendaire.


Blé de la Sainte Barbe


Sainte Barbe au Liban

Berbara mbarké ! (Joyeuse Sainte Barbe!)
S'il fait beau à la Sainte Barbe il fera beau à Noël.

Selon une autre légende, Sainte Barbe serait née au Liban (alors possession byzantine), à Héliopolis (aujourd'hui Baalbek), sous le règne de l’empereur Maximien. C'est pourquoi au Liban, tous les 4 Décembre, on commémore également Sainte Barbe. Ainsi, les enfants libanais se déguisent, à l'instar de Sainte Barbe qui s'était enfuie déguisée, et vont frapper aux portes du voisinage, quémandant des sucreries tout en jouant du tambour et en chantant dans les rues un air traditionnel :

Hechlé berbara wil ame bil mghara
(Barbe s'est enfuit et le blé est dans la grotte)

Sainte Barbe s'était nourrie de blé pendant sa fuite, les libanais préparent donc en son honneur un plat traditionnel à base de sucre, de graines de blé et d'anis, plat destiné à être mangé en famille. On partage également tout un assortiment de pâtisseries traditionnelles : du makroun (semoule frite sucrée), du mchabbak (semoule en forme de filet imbibé de sirop), des atayefs (pâte sucrée fourrée aux noix ou à la crème), etc...


Photo © araspastry.com

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